LE VIEUX VILLAGE:

Avec ses édifices en pierre, la Mairie, l'Eglise, les Maisons en Pierre avec leurs typiques balcons et montées d'escaliers, les petites ruelles qui gravitent autour de la place du village mais aussi une importante FRESQUE  en façade de maison à côté de la Mairie représentant en totalité  l'important  patrimoine du village.

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LA MAISON FORTE, datant du XIIIème siècle :

Elle fût construite à l’époque d’Humbert de la Tour, Dauphin du Dauphiné, qui était en guerre contre la SAVOIE. Cette guerre dura près de 70 ans. De nombreux édifices fortifiés des Balcons du Dauphiné remontent à cette époque. Elle est attestée dès 1289, dans un hommage de Johannet et Guyonnet de La Balme au Dauphin. En 1349, le Dauphin Humbert II "transporte" le Dauphiné au Royaume de France. A la même époque (1346-1353), la grande peste ravage l’Europe, faisant mourir près de la moitié de la population. En 1355 est signé le traité de Paris entre le roi de France Jean le Bon et le Comte de Savoie Amédée VI, redéfinissant les frontières. Le château de Vertrieu doit maintenant défendre le Royaume de France.
La guerre de cent ans avec les anglais (1337-1453) affecte peu la région. L’embellie économique qui lui fait suite et débouchera sur la Renaissance conduit à d’importantes transformations de la Maison Forte : création des grandes ouvertures, en faisant un logis seigneurial fortifié. Son aspect défensif perd de son intérêt avec le développement des armes à feu et notamment des canons face auxquels elle n’était pas assez résistante. Et le traité de Lyon en 1601 rattachant la Bresse et le Bugey à la France lui fait perdre sa vocation de contrôle des frontières, ce qui achèvera de la conduire progressivement à l’abandon et à la ruine.
La Maison-Forte de Vertrieu telle qu’on peut la voir aujourd’hui est édifié sur un piton rocheux qui domine le village. Elle est considérée comme la plus authentique de celles qui subsistent en Nord-Isère. Ses maçonneries prennent appui à même le rocher. Elle a été consolidée puis restaurée entre 1984 et 2007, à partir de son état de la fin du XVème siècle, dans lequel elle avait été progressivement abandonnée, tout en faisant épisodiquement l’objet de travaux, notamment dans les années 1840. Le château ouvert pour les journées nationales du patrimoine et autres fêtes locales. Elle se voit de loin, jusqu’à Pérouges. Elle fait face au BUGEY et à ses châteaux forts tout en contrôlant le passage étroit entre le Rhône et la falaise de l’Isle Crémieu.
Principaux éléments architecturaux :
On peut observer la Maison-Forte de Vertrieu du village, et d’une halte du sentier thématique agrémentée d’une table d’explications.
On remarquera :
La tour carrée avec un mur de contrefort prenant appui sur un promontoire rocheux,
A l’Est, le restant des créneaux.
Au Sud, le mur extérieur de la chapelle, qui prend appui sur le mur de la tour.
A l’Ouest et dominant le village, la tour des gardes : toiture en lauzes et fenêtre à meneaux.
A l’angle de la tour des gardes, l'échauguette munie de meurtrières, destinée à un guetteur afin d'avoir un champ de vision complet sur le village et sur le pont levis.
Le pont levis dont les embrasures sont taillées dans la roche et le logement des madriers dans le mur.

VISITE :
Depuis 2007, la Maison-Forte de Vertrieu a retrouvé sa vocation de logis, et est habitée. L’accès aux cours intérieures est ouvert aux visiteurs pour les journées européennes du patrimoine et à l’occasion de fêtes locales.


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LE COLOMBIER:

Situé à proximité de la Maison-forte, le colombier, carré, a retrouvé en 2021 son toit en lauzes de 36 mètres carrés.

Colombier ou pigeonnier ? Les archives parlent de pigeonnier. Mais le vocabulaire évolue. Le fait que la tour soit de forme carrée et qu'elle soit détachée ou isolée fait d'elle un "COLOMBIER" dans l’acception contemporaine (un pigeonnier est attaché à un bâtiment).

Il s'agit ainsi d'un COLOMBIER à pied, réservé aux oiseaux (environs 500 trous de boulin)

VISITE :
Ce bâtiment, restauré extérieurement en 2020-2021, est particulièrement visible toute l’année d’une halte du sentier thématique agrémentée d’une table d’explications.


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UN CHATEAU dit « MODERNE »

Ce château a été construit au milieu du 17ème siècle par le seigneur de la Poype, seigneur de Vertrieu, descendant des La Balme, pour remplacer la Maison-Forte, abandonnée et en ruines. Par contraste, on a parfois appelé la Maison-Forte « Vieux Château », et la nouvelle construction « Château Moderne ».
Cet édifice, noble demeure du XVIIe siècle avec logis flanqué de 4 tours carrées, a été réaménagé au XVIIIe et au XIXe siècles. Il occupe un site remarquable avec parc paysager et dépendances en bord de Rhône.
Il est construit entre le village et le Rhône qu'il surplombe par une terrasse. Le bâtiment a été racheté en 1712 par Antoine Bathéon qui devient Bathéon de Vertrieu, et restauré, sous la direction de l'architecte lyonnais Claude Perret, qui fait alors dessiner le parc. 

A la fin du XIXème siècle, le corps de logis est agrandi, et les tours côté village sont couvertes de toits à l'impériale. Le domaine ouvre par un portail monumental à côté de l’église, sur une allée pavée en galets dits têtes de chat. Les bâtiments des communs s'intercalent entre le village et le château. 

A l’Ouest, des jardins réguliers en terrasses et un parterre planté d'ifs coniques et de buis s’achèvent par une terrasse bordant le Rhône, tandis qu'à l'Est le parc paysager est aménagé à l’anglaise, sur un dessin de 1843 de Luizet père et fils. A l'extrémité Est subsiste un cuvage.
Le château, les communs, le parc, ses constructions et le grand portail sont Inscrits MH depuis 1991. Le parc a été progressivement restauré, et inauguré dans son état actuel en 2018.
En 1812, Pauline BORGHESE, la sœur préférée de NAPOLEON qui se rendait aux eaux d'Aix, y fit un séjour et fut séduite par le site.

VISITE :
Le Parc et son Jardin à la Française sont ouverts gratuitement aux visiteurs du 1er mai au 14 juillet (de 12h00 à 18h00), ainsi que pour les journées européennes du patrimoine. Ils peuvent également être aperçus toute l’année du grand portail, et du point de vue aménagé au bord du Rhône sur le sentier thématique et agrémenté d’une table d’explications. Belle vue également de la Via-Rhôna, qui passe sur la rive d’en face du Rhône.


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LE CHATEAU DU BAC:
type "Dauphinois"

Datant du 17éme siècle, annexes des Chartreusines de la Salettes jusqu'a la révolution.
La propriété fut acquise par une famille de marinier (famille Beaufrère) de VERTRIEU et également voituriers sur le Rhône.
Aujourd'hui, Chambres d'hôtes très appréciées par son charme, son parc aménagé avec vu sur le Rhône et les monts du Bugey.


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LA GLACIERE:

Datant du 12ème siècle construite en pierre et toit en lauzes, d'une hauteur de 2,30m, d'une profondeur de 4 m et d'une épaisseur de murs de 1,50 m.
 
Principe de conservation: 
Ancien frigo.
La glace était placée au fond de l'édifice puis recouverte de couches de paille, de pierres et de planches afin d'obtenir un effet isolant. La porte était fermée et l'absence d'ouverture garantissait une 
bonne conservation. Construite sur un lieu ombragé la glacière bénéficiait de la fraîcheur de l'endroit, optimisant ainsi la conservation de la glace.


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L'EGLISE paroissiale SAINT LAURENT:

L'église de Vertrieu semble avoir été construite en plusieurs étapes. Différentes chapelles auraient été réunies sur l'emplacement d'un ancien cimetière. Des dalles subsistent et pourraient attester de cette affirmation.

Le cœur est certainement la partie la plus ancienne. A l'aide de documents datant les églises voisines, on peut penser qu'il a été édifié à la fin du Xlle, début du XIlle siècle : Celle de La Balme existait déjà à la fin du Xlle siècle. Elle était dédiée à Saint-Pierre et avait pour annexe l'église de Vertrieu. Celle d'Amblagnieu construite en 1225 possède un choeur de forme carrée avec des ogives qui se terminent par des sculptures curieuses identiques à celles présentes dans les choeurs des églises de La Balme et de Vertrieu, style d'une époque.

Selon une visite pastorale de 1613, elle est assez mal entretenue : les seigneurs de Vertrieu la font restaurer peu à peu.

L'église adopte un plan en croix latine à nef unique. Au fond de l'abside voûtée en cul-de-four, on aperçoit le retable : peinture à l'huile sur pierre signée et datée Claude Virignin, dit Laplante, de Seyzérieu en Bugey. En 1722, Claude Perret, architecte de la ville de Lyon, maître d'œuvre de la restauration du château, offre ce retable architecture à la paroisse en faisant appel à ce peintre qui a déjà travaillé avec lui a l'hôtel de ville de Lyon.

Saint Laurent est représenté sous un décor d'architecture, la palme du martyre à la main, et le gril, instrument de son supplice, posé contre le pilier droit. Cette peinture, d'une technique peu fréquente, est incrustée dans le mur du choeur.
 
Voir son typique chemin de croix.

Ouverte aux publics toutes les après-midi.


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L’ECOLE:

Construite dans les années 40 sur les plans de l’architecte Ribollet dans le style de l’avant-guerre, a été restaurée en 2018.
Les visiteur observeront toute l’année les éléments décoratifs de la façade.
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LE LAVOIR:

Superbe lavoir alimenté en eau par gravitation et coulant toute l'année. Vous pourrez le découvrir fleuri au printemps et en été.


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LA TOUR DE GARDE:

Edifice fortifié du 15ème siècle avec un élément défensif sur sa tour se situant sur la place de la mairie sur le haut de la rue St Nicolas.
Anciennement  relais des postes au 19ème siècle, elle est réhabilitée en logement de nos jours.


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